Le mardi 10 décembre 2024, le consortium du projet COQTEL s’est réuni dans l’enceinte de la prestigieuse école des Arts et Métiers à Paris, pour sa réunion de clôture. C’est l’occasion pour nous de revenir sur ce projet dont l’acronyme signifie : Corrosion Quantification Through Extended use of Lamb waves. L’objectif du projet est de proposer une solution non destructive, permettant de surveiller l’évolution de défauts de corrosion sur des structures, afin de déterminer leur durée de vie restante. Cet objectif vise à optimiser la maintenance des avions de transports civils, pour lesquels le coût de la corrosion est estimé à 2,2 milliards de dollars en 2016, rien qu’en Europe. L’utilisation d’une méthode de détection embarquée et basée sur l’usure réelle de la structure est plus efficace et moins contraignante qu’une inspection programmée faisant appel à des moyens d’inspection manuels plus contraignants. A l’aide de nos électroniques LWDS, le consortium a démontré qu’il était possible de détecter des défauts de corrosion de quelques dizaines de microns de diamètre et de les localiser avec une précision de l’ordre du centimètre. La LWDS a également été configurée pour être capable d’écouter la corrosion d’un métal en temps réel, qui se manifeste par de petites impulsions sporadiques correspondant à la formation de bulles d’hydrogène. Un COQTEL pétillant, en quelque sorte. Le consortium a couplé la LWDS avec un dispositif de génération de corrosion contrôlée, ce qui est une première mondiale dans le domaine.
Grâce à l’implication et à l’expertise de ses membres, le projet COQTEL laisse derrière lui des avancées majeures pour la surveillance de la corrosion, ouvrant ainsi la voie à des solutions innovantes et durables pour l’aéronautique et au-delà !
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